Cet automne, les fashion weeks se sont succédées entre New York, Londres et Paris. Masquées par les griffes les plus trendy de la place, toutes les célébrités ont répondu présentes, malgré les mesures drastiques qui ont accompagné ces rendez-vous incontournables, et oh combien rémunérateur, de la mode. Et pourtant, rien n’était pareil, le “green carpet” semble avoir remplacé l’éternel tapis rouge qui a mené tant de trend-setteuses jusqu’au podium des défilés.

Après s’être approprié la culture du streetwear, les grandes marques semblent désormais porter leur dévolu sur la mode éthique. Une bonne nouvelle pour la planète? Disons que c’est une lueur d’espoir, car si ce secteur ne représente qu’un pourcentage relativement faible dans l’industrie de la mode, entre 5 et 10%, son influence et sa capacité à faire évoluer les codes sont inversement proportionnels. Ces grandes marques créent les tendances de la mode mais elles fixent également le cadre pour l’ensemble de l’industrie.

Si nous avons été privés cette année de “notre” emblématique défilé, celui de la HEAD – Genève, nous avons la chance chez -Pulse incubateur HES d’accueillir plusieurs créatrices et créateurs issus de cette haute école qui n’ont pas attendu les marques de luxe pour s’engager dans la mode durable. Lundi Piscine, Forbidden Denimeries, Petit Favorite et les derniers arrivés Elliot Gagliardi, sont des marques qui se sont créées autour de valeurs d’éco-responsabilité avec l’éthique au coeur de leur modèle.

Pour parler de ces tendances, nous avons eu le plaisir d’accueillir l’incontournable journaliste de mode Sophie Gachet qui a foulé tous les défilés de mode des 20 dernières années pour ELLE Magazine. Elle a co-écrit le best seller La Parisienne, avec Inès de la Fressange et signe aujourd’hui son premier opus, déjà en tête des ventes dans toutes les bonnes librairies Que le style soit avec vous.

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